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Un kyste odontogène pas si bénin

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Exposé du cas

Par l'équipe de Chirurgie Orale du CHU de Rennes - Sarah Genet (Interne)

Motif de consultation

Une patiente de 81 ans se présentait pour un gonflement douloureux secteur 3 étiquetée cellulite suppurée mandibulaire par un dentiste.

Histoire de la maladie

La patiente déclarait une tuméfaction mandibulaire gauche évoluant depuis 4 jours. L’EVA était à 8. L’antibiothérapie (amoxicilline 1g pendant 7jours) établie par le dentiste 2 jours auparavant ne permettait pas l’abolition des symptômes.

Interrogatoire

L’interrogatoire retrouvait un antécédent de syndrome coronarien aigû, une HTA et une dyslipidémie. Le traitement quotidien comprenait kardégic, ramipril, esoméprazol et vitamine D.

Examen clinique

Sur le plan exo-buccal, on retrouvait une tuméfaction jugale gauche douloureuse s’étendant vers la loge sous mandibulaire gauche. Aucune paresthésie labio-mentonnière, ni aucune adénopathie n’était retrouvée. Sur le plan endo-buccal, on notait un trismus ainsi qu’un comblement du vestibule secteur 3 avec issue de pus depuis une fistule vestibulaire en regard de 34 et 35, ces dents présentaient une reconstitution coronaire. Elle ne présentait pas de mobilité et la percussion était douloureuse. Il n’y avait pas de dysphagie, pas d’empâtement du plancher, ni de déviation de la protraction linguale.

Examens paracliniques

La radiographie panoramique montrait une lésion mandibulaire gauche radioclaire homogène et plutôt bien délimitée appendue aux apex des 34 et 35. Ces deux dents sont dévitalisées. Le CBCT retrouve une extension de cette lésion vers distale jusqu’à la racine de 36. La lésion apparaissait ostéolytique homogène pseudo-circulaire plutôt bien limitée avec une extension horizontale distale de radioclarté moins marquée, atteignant le canal du NAI et lysant la corticale vestibulaire. On note l’absence de liseré d’ostéo-condensation.

     

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