Synthèse
La bonne réponse est la A : Candidose chronique
Dans de rares cas, une candidose chronique de la région rétro-commissurale peut prendre la forme d’une candidose papillomateuse et hyperkératosique, ou candidose hyperplasique, ou granulome monilliasique. Cette lésion prend un aspect pseudo-tumoral blanc unilatéral. Elle est associée à d’autres foyers de candidose et survient le plus souvent chez le fumeur. Cliniquement, il est difficile de la différentier d’un carcinome verruqueux, et peut développer des foyers de carcinome verruqueux ou épidermoïde. L’exérèse de la lésion avec examen histologique permet de confirmer le diagnostic clinique en excluant des signes de dysplasie. Il est également nécessaire de prendre en charge la candidose en traitant la cause (ici causée par la perte de dimension verticale de l’étage inférieur avec écoulement et stagnation salivaire au niveau des plis commissuraux) et par application d’antifongiques topiques (par exemple Miconazole gel 2% 4 fois par jour pendant 7 à 15 jours).
Un papillome aurait retrouvé cliniquement un aspect plus hérissé et histologiquement des projections papillaires dont les axes conjonctifs sont dépourvus d’infiltrat inflammatoire.
Le chancre syphilitique primaire se présente cliniquement comme une érosion indolore ronde et régulière à fond plat et lisse recouvert par un fin voile fibrineux et présentant une induration superficielle dite « cartonnée », associé à une adénopathie satellite sous-mandibulaires et guérit spontanément en 5 à 6 semaines.